[Restaurant Jean Fanfan (Lyon)]

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[Restaurant Jean Fanfan (Lyon)]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPT2829 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Adresse : Restaurant Jean Fanfan, 22, rue Hippolyte-Flandrin, Lyon 1er.
historique Cuisine personnalisée affiche sur sa carte de visite Jean Fanfan dont le nom ne fleure pas la tulipe mais sent la gageure. Et de fait, il s'efforce dans la salle au décor un peu sombre de ce qui fut "La vieille Horloge" de proposer des plats dont l'originalité tient davantage dans la préparation que dans l'énoncé. Venu à Lyon pour raisons familiales, après avoir tenu une table gastronomique dans l'Allier, il n'a pas mis de Saint Pourçain à sa carte des vins. Une lacune qui pourrait rapidement être comblée par une dégustation à "La Tassée" et permettrait astucieusement de mettre au point un apéritif maison plus accrocheur que ce qui est servi. Mais une fois cette mise au point faite, on ne peut que se féliciter du savoir faire du chef. Sa terrine de canard fourrée au foie gras vous a des saveurs du temps où l'on considérait avec légitimité que les clients avaient des dents et pouvaient mâcher un ensemble de chair de volatile, de foie gras qu'on n'a pas besoin de mâcher pour cause d'onctuosité et de noisettes sympathique qui apportent à la "polka des mandibules" mais peu au goût. Puisque le chef annonce de la personnalisation, rendons lui hommage pour sa cuisse de lapin farcie aux aromates et aux champignons des bols. C'est du bon travail plein de parfum, tout comme un plat du jour en forme de moules d'Espagne au beurre blanc. Jean Fanfan peut sans doute aller encore plus loin dans la personnalisation de sa cuisine et mettre au point une carte tout court aux subtilités marqués davantage encore de son empreinte. Même s'il affiche une "Blanquette à ma façon" et un boeuf mijoté au vin rouge qui sent, rien qu'à l'énoncé, la bonne vieille daube de grand mère. N'oublions pas de souligner la qualité du pain qui arrive sur la table frais et croustillant. Il n'a qu'à traverser la rue et il porte la signature de Sarda. "Gastronomie : en avant Fanfan" / Pierre Grison in Lyon Figaro, 3 octobre 1986, p.13.
note bibliographique "Fanfan va de l'avant" / Pierre Grison in Lyon Matin, 11 mars 1987.

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